La glace vanille-framboise, ma préférée. Ce jour-là, j’en avais acheté une. J’étais sortie de chez le glacier avec mes lunettes de soleil bien en place et ma pancarte dans la main. Je n’avais plus qu’a rattrapé le groupe en face de la mairie. Me joignant à eux et à leurs cris de protestation. Je ne me souviens plus exactement la cause de cette manifestation. Je participe souvent à ce genre d’évènements qui me tienne à cœur. Mon père m’a toujours reproché de mettre trop de moi-même dans des activités qui n’en valent pas la peine pour lui. Ce qu’il n’a jamais réussi à comprendre c’est qu’avec moi c’est tout ou rien. Soit j’aime, soit je n’aime pas, soit je ris, soit je pleure. C’est toujours noir ou blanc. Quand une cause me parait juste je resterais sur mes positions et je m’impliquerais dans cette cause à 200% de mes capacités. Je suis une passionnée je n’y peux rien. Certaine fois je tire un peu vers l’excès ce qui me valut quelques petits détours au poste à certaines reprises. Ce jour-là j’ai le souvenir que ça s’était plutôt bien terminer pour moi.
« Bertuzzi encore vous ! » Le maire avait dit ça avant de lâcher un grand soupir. Il a tellement l’habitude de me voir ici, au premier rang à montrer mon mécontentement. Il a fini par savoir qui j’étais.
« Content de me voir ? ». Je dois dire que je le cherche très souvent et qu’il me laisse autant de fois le dernier mot. Au début il a toujours essayé de me contredire mais avec le temps il a du se lasser de se battre contre moi. Il n’essaye même plus de me tenir tête. Comme cette fois-là, il avait simplement levé les yeux au ciel et était retourné dans les locaux municipaux sans rien dire. Je pense qu’il part du fait qu’on ne restera pas devant la mairie toute la nuit. Dans l’ensemble ce n’est pas faux à part quand j’estime que le sujet mérite le détour. C’est comme ça que j’ai fini au commissariat pour mettre mises-en sous vêtement sur la place. La règle d’or c’est d’attirer l’attention. Quand j’ai menacé de le refaire et d’enlever tout ils ont commencées à réfléchir. Je suis capable de tout et ils le savent très bien. Je n’ai plus honte de rien et je n’ai rien à perdre.
Je suis bien intégrée à l’île. Le début a été difficile.
« Je vais vivre à Burano chez grand-mère quelques temps ». Voilà comment j’avais quitté ma famille. J’avais pris mes cliques et mes claques et j’ai pris le bateau comme je l’avais fait de nombreuse fois avant. J’ai grandi à Venise mais nos grands-parents vivaient à Burano. Ça n’a jamais été très long de traverser la mer et pendant les vacances, mon frère et moi passions tout notre temps là-bas. J’ai toujours aimée cette ville, ces couleurs, son usine de Nutella ou nous passions tout le temps pour acheter quelques pots que nous mangions à la cuillère.
« Et tu vas faire quoi là-bas, tu peux me le dire ? » Mon père a eu un peu de mal à prendre la nouvel. Inquiet pour moi, il aurait voulu que j’assure mon avenir en faisant de longues études. Je laisse cela à mon frère, Diego, qui s’en sort très bien dans tout ce qui est scolaire. Moi j’ai constamment besoin d’aventure, de risque et surtout j’avais besoin d’indépendance. En arrivant j’ai trouvé une petite maison rouge placé entre une jaune et une bleue. J’ai investi toutes mes maigres économies dans le loyer et j’ai trouvé un travail rapidement comme serveuse. J’adore ce travail, je vois du monde constamment. On me raconte des histoires à longueur de journée, j’en raconte aussi, pipelette comme je suis ce job est parfais. J’adore mes clients fidèle et c’est réciproque ce qui facilite l’échange.
« Tu pourrais mettre ça dans ma crêpe du matin ma belle s’il te plait ? » Ils ont assez confiance en moi pour me demander des crêpes au Nutella. Pour le coup je l’avais regardé bizarrement celui-là. Il m’avait expliqué toute l’histoire et c’est comme ça que j’ai commencé ma vente de crêpe spécial. Aujourd’hui avec cette histoire sur le Nutella j’ai réussi à doubler mon salaire rien qu’en vendant des crêpes façon Cléo.
« Ronflex descend de ton tapis ! » Dans mon salon, assise sur le canapé je fais une bataille de regard avec mon chat. Ce con vient de monter sur un tapis volant. Je suis sûr que c’est ce vendeur de carpette d’Ali baba qui lui a vendu ce tapis.
« Qui va à la chasse perd sa place » Il est sérieux lui ? Mon chat assis sur un tapis qui vole se fout de ma gueule c’est la meilleure ça !
« Oh tu vas te calmer tout de suite Garfield ou je balance les lasagnes » Voilà que ses moustaches s’emmêlent et se démêlent au rythme de la musique. Mon chat essaye de m’hypnotiser maintenant… mais d’où elle sort cette musique ? Bougeant la tête énergiquement je vois ma cuillère dans ce fameux pot. Je regarde mon chat. Je regarde le pot. Je re regarde mon matou. Je regarde encore une fois mon pot. Mon chat. Mon pot. Mon chat. Mon pot. Mon chat avec une tête en forme de pot… Putain je suis sacrément perchée moi.
« Allez Grominet va chercher Titi pour faire une partie de strip-pictionnary » Je reste bloquer sur mon chat qui s’en va avec sa tête de pot. Pendant qu’il va chercher l’oiseau je vais allez dans ma navette spatial confier ce pot, que je tiens entre les doigts, à maitre Yoda. Il porte un borate. Mauvais moment pour arriver là je crois.
« Toi devoir dormir si esprit clair vouloir retrouver » Je n’ai pas tout compris ce que le gremlins à dis mais je crois que je dois rejoindre E-T dans mon lit. Je suis passe partout dans le couloir sans fin de ma maison, les escaliers de Poudlard sont dur à grimper aussi, sans lui je n’aurais jamais réussi à le faire. J’ouvre la porte Pikachu est là comme une grosse loque sur mon lit avec la queue en fait mais ça n’a pas l’air de le déranger.
« Dodo. Manger. Dodo. Courir. Dodo » Tiens mon chien aussi parle ? Génial ! Ted doit être dans le placard. Je l’ai capturé dans ma Pokéball pour pouvoir le séquestrer là. Mais je vais suivre les conseils de Cetelem et de l’écureuil, je vais aller me reposer un peu, je sortirais l’ours plus tard.
Ici ce trouve la partie ou vous décrirez l'histoire, les points important du personnage. C'est à ne pas négligé et très important. Advenit post multos Scudilo Scutariorum tribunus velamento subagrestis ingenii persuasionis opifex callidus. qui eum adulabili sermone seriis admixto solus omnium proficisci pellexit vultu adsimulato saepius replicando quod flagrantibus votis eum videre frater cuperet patruelis, siquid per inprudentiam gestum est remissurus ut mitis. Advenit post multos Scudilo Scutariorum tribunus velamento subagrestis ingenii persuasionis opifex callidus. qui eum adulabili sermone seriis admixto solus omnium proficisci pellexit vultu adsimulato saepius replicando quod flagrantibus votis eum videre frater cuperet patruelis, siquid per inprudentiam gestum est remissurus ut mitis. Advenit post multos Scudilo Scutariorum tribunus velamento subagrestis ingenii persuasionis opifex callidus. qui eum adulabili sermone seriis admixto solus omnium proficisci pellexit vultu adsimulato saepius replicando quod flagrantibus votis eum videre frater cuperet patruelis, siquid per inprudentiam gestum est remissurus ut mitis.