| Sujet: (m) hey brother. Dim 20 Avr - 8:17 | |
| salut toi, tu cherches ton bonheur sur cet îlot paradisiaque ? lis ce qui suit, peut-être que ton cœur va balancer en ma faveur Prénom et nom ◇ Paco Mendoza (c'est pas vraiment négociable en fait, enfin j'sais pas, si ça te plaît vraiment pas, on peut s'arranger, c'est juste que son prénom revient beaucoup dans ma présentation et il est possible qu'il apparaisse aussi dans mes futurs rps alors voilà, le nom de famille quant à lui, restera Mendoza pour des raisons logiques Age de ton perso ◇ il est de deux ans l'ainé de Soledad, il a donc vingt-quatre ans et des poussières, à la limite vingt-cinq si vous voulez, on est pas à quelques mois près Type de lien(s) recherché(s) ◇ comme tu l'auras certainement deviné (comment ça le titre est pas assez explicite ? ) Paco est le frère de Soledad, Soledad est la sœur de Paco. Ils ont tout les deux les mêmes parents, ce sont donc de vrais frères et sœurs. Fusionnels, ils ne se sont jamais quittés jusqu'à l'adolescence, jusqu'à ce que leurs routes prennent des chemins différent (à voir dans l'extrait de ma fiche, ci-dessus ). Mot de la fin ◇ son frère est très important pour Sol comme vous pourrez le lire dans ce qui suit, elle le place sur un piédestal et pourrait faire n'importe quoi pour lui. Après son voyage d'affaires (voir ci-dessous), il reviendra en Italie pour annoncer à sa sœur qu'il va se marier avec une fille qu'il a rencontré lors de son voyage (on en discutera, j'aimerais bien que le Paco qui prendra ce lien en fasse un scénario ) sauf que voilà, Sol elle a pas envie que son grand frère l'abandonne et passe moins de temps avec elle au profit d'une femme qu'il connaît depuis peu de temps, ça va causer des tensions entre les deux. (d'autant que Soledad ne s'entendra pas trop avec la future femme de son frère ). ça, plus le fait que Paco ne sait pas encore que Soledad vit dans une sorte de ménage à trois avec une fille et un garçon Leur relation fusionnelle va-t-elle voler en éclats ? ce sera à nous de l'écrire - extrait de ma fiche:
- soledad a écrit:
- « Je te dis que non » « Et moi je te dis que si » « Arrête j'ai raison, c'est l’œuf qui est apparu en premier » « Ah oui ? Et qui a pondu cette œuf andouille ? » « Et si c'est la poule qui est apparue en premier, elle est bien sortie d'un œuf triple buse » « Les enfants, vous êtes en boucle depuis le supermarché, la prochaine fois j'achèterais ni œufs, ni poulet, et arrêtez les insultes où vous filez chacun dans vos chambres sans votre éclair au chocolat ». Je jette un coup d’œil à mon frère. Il imite maman dans son dos, comme d'habitude, et je l'imite à mon tour, au risque de me faire attraper. J'ai toujours fait pareil que lui. Les mêmes exploits, les mêmes conneries. Souvent, ça m'a valu des ennuis d'ailleurs, et il paiera un jour pour ça. Croix de bois, croix de fer, si j'mens, j'vais en enfer. Dieu me pardonne, j'avais huit ans. On vivait dans un petit village, pas très loin de Caracas. On était heureux, en bonne santé. On avait pas grand chose pour vivre, maman travaillait dur pour nous élever, Paco et moi mais je pense qu'elle ne s'en est pas trop mal sortie. Soudés, comme les trois mousquetaires. Depuis la disparition de Papa, nous nous étions recroquevillés sur nous, centrés sur notre famille, comme si le monde extérieur n'avait plus d'importance. Militaire de carrière, il avait donné sa propre vie pour sa patrie, comme il l'aurait fait pour nos existences à nous et pour maman, qu'il aimait plus que tout. Maman qui a refait sa vie, un homme d'affaires italien en vacances au Venezuela. Un coup de foudre pour lui, un coup du destin pour maman. Il ne connaissait pas grand chose de notre vie là-bas mais maman, elle, connaissait tout de lui. Riche, influent, puissant et fou amoureux d'elle. Le suivre en Italie survenait comme une évidence aux yeux de la veuve Mendoza et je lui en ai voulu, ouais, de quitter cette Terre qui était la nôtre. De partir à l'autre bout du monde, en laissant nos souvenirs derrière nous, et tout ce qui rappelait papa. « Je fais ça pour vous mes amours » qu'elle nous répétait sans cesse. Une vie meilleure, une vie qui suinte le fric. Très peu pour moi. Très peu pour Paco. Mais à l'adolescence, nous avons adopté des comportements différents. Je jouais la carte de l'indifférence avec ma mère, refusant le moindre geste financier qu'elle pourrait avoir envers moi. J'avais toujours été pauvre, je me débrouillerais par moi-même, c'était clair comme de l'eau de source. Paco, lui, profitait de la situation, demandant des liquidités et des virements sur son compte à tire larigot. J'crois qu'il voulait ruiner « beau-papa », bon plan Paco, bon plan. Mais par la force des choses, nos vies ont commencé à être différentes alors qu'on avait toujours fonctionné en duo. Je commençais à connaître les galères des petits boulots pour payer le prix de ma liberté et lui se la coulait douce. Finalement, j'avais misé sur la mauvaise stratégie, mais dans mon cœur, j'avais Papa fier de moi.
« Carré d'As, désolée grand frère mais cette fois, c'est toi qui paye » « Quinte flush Mendoza junior, c'est moi qui gagne, tu raques les conso' ». Il m'imite en étalant les unes après les autres ses cartes sur la table. Hallucinant. Il gagne toujours. « Mais comment tu fais ça ? ». Je m'insurge. Il doit tricher, ce n'est pas possible autrement. Il ricane et me rétorque qu'il m'expliquera peut-être un jour mais que je n'ai aucune chance. Il me connaît par cœur Paco, il a toujours eu et aura toujours un coup d'avance. « La prochaine fois, on joue à pierre-papier-ciseaux ». Je hausse les épaules et me résigne à sortir un billet de vingt euros pour payer nos deux menus mcdo tandis que Paco ramasse le paquet de cartes. « T'abuses, tu sais que j'ai pas autant de fric que toi, tu pourrais te dévouer » « Dixit la demoiselle qui réclame constamment l'égalité des sexes » Je lui fais une grimace, comme quand on avait huit ans. On a l'air de pas avoir beaucoup grandi quand on nous voit comme ça, solides et liés, comme les doigts d'une seule main. Paco, c'est l'index d'une main, celui qui te montre la direction, le chemin à suivre, l'exemple qui t'empêche de faire des bêtises en te disant « non non non ». Paco, c'est mon droit chemin – même s'il est loin d'être irréprochable. « Un ciné ? » me propose-t-il, nonchalant. « Un bowling, j'veux te mettre une raclée avant que tu partes ». Je le regarde, attendrie, ouais il va encore me quitter, partir pour le business comme il dit. En attendant, il est souvent absent et me manque terriblement. Il le ressent et me prend la main. « No stress little sis' , je reviendrais vite, t'auras même pas le temps de remarquer mon absence » « Tu seras là le seize juin ? » « Évidemment Leda, je serais toujours là, près de toi, à cette date ». Une larme manque de couler le long de ma joue, je me retiens et retrouve mon sourire, celui qui arbore constamment mon visage. « Allez viens, on va enfiler des chaussures moches, ce soir tu seras le pro' de la gouttière » C'est à son tour de me faire une grimace tandis que je lui rigole au nez. Qu'est-ce que je ferais sans lui.
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